Exposition du Centenaire du Génocide des Arméniens

Les Vitrines

Doudouk ou Duduk, instruments de musique, Le Livre de la Soeur de M.AznavourDes pièces et des objets écrits en Arménien

- La première vitrine parle d’elle-même.

- Quant à la seconde, voici l’explication de cet instrument de musique au son si agréable à entendre.

Le duduk est un instrument à perce cylindrique et à anche double. Le corps en bois d'abricotier possède généralement 10 trous : 8 sur la face supérieure et deux sur la face inférieure, l'un pour le pouce gauche, l'autre étant un trou d'accord. Ce trou peut cependant être bouché en approchant l'instrument du corps du musicien, pour obtenir une note particulièrement grave. L'anche double appelée ghamish est faite d'une seule pièce de roseau aplatie, fendue et ligaturée au niveau du raccord avec le corps de l'instrument. Une bague de régulation entoure l'anche et permet de stabiliser le son.

Pour regarder et diffuser Lévon Minassian - Hovern'engan "The winds have dropped"

Cruche d'eau, Plats étamés

-Voici une cruche pour aller chercher l’eau à la rivière. Sur le côté on peut voir un poisson ciselé. C’était le symbole de la chrétienté.

Et aussi un plat en cuivre étamé, ciselé pour usage alimentaire.

Pot pour faire le café

-Pour faire du café, il fallait un récipient vertical avec un long manche, le " djezvé ". Dans ce dernier, on versait de l’eau, du café moulu très fin, du sucre. Puis on portait le tout à ébullition, en prenant bien soin de mélanger avec une cuillère.

Travail fait à l'aiguille par une orpheline

La vitrine de gauche représente un joli napperon. Voici des dentelles appelées "oya". La technique de ces napperons était transmise de génération en génération. Elle s’exécutait avec une seule aiguille et un fil très fin. On peut voir des motifs géométriques et des petites fleurs stylisées se répétant chacune dans des bandes avec rythme et délicatesse. C’était les orphelines qui faisaient ces jolis napperons. Elles travaillaient même la nuit, à la lueur des bougies. Ces derniers étaient ensuite vendus. L’argent récolté servait de petit pécule à chacune lors de leur sortie de l’orphelinat.

Jeu jacquet - Tavlou

La vitrine de droite est le jeu appelé "Le jacquet", les règles sont très proches de celles du backgammon, auquel il est parfois assimilé. En arménien, on l'appelle le "tavlou", en langage oriental.

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4 réflexions au sujet de “Exposition du Centenaire du Génocide des Arméniens”

  1. Merci M. et Mme Vidal pour cette belle exposition émouvante et fidèle , à ce que nos familles ont traversé depuis leur exode et leur départ d'Anatolie et leur parcours à travers certaines provinces françaises et leur installation et leur parcours à Arnouville. Je suis native d'Arnouville et j'ai été heureuse de lire toute cette intéressante documentation riche d'enseignement sur des éléments culturels et historiques, et qui rend compte de l'histoire singulière de chacun d'entre nous, cela restera un témoignage et un hommage à nos familles survivantes.

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    • Merci Madame Dilanian,
      Nous avons été très contents de monter cette manifestation.
      Grâce à vous, nous avons aussi appris énormément de renseignements sur tous les domaines que vous avez mentionnés.
      De plus, sur ce site, ils resteront gravés à jamais.
      Vous, vous êtes une experte en sculpture(s) et en estampe(s).
      Vous exprimez d'une façon très artistique.
      Ceci, pour le bonheur de vos proches et de vos amis.
      Même s'ils ne sont pas toujours Arméniens.

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      • Ani Dilanian organise une journée intitulée "La fête de l'Estampe".
        Cette dernière se tiendra le 26 mai 2015, au 73 Rue de Bordeaux à Arnouville, de 13h à 21h.
        Elle exposera son travail de gravure sur plaque de cuivre, zinc, bois et linoléum.
        Il y aura également les travaux d'autres artistes tels que : Christiane Vielle, Coste, Canini, Dado...
        Une visite s'impose pour voir le travail de toutes ces personnes.

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        • De nouveaux renseignements nous ont été fournis.
          Dans la Rue de Bordeaux habitent également Madame et Monsieur Khahamyan.
          Ces personnes avaient prêté l'alphabet et le Notre Père que l'on peut voir dans la vitrine de la page sept.
          Ils avaient fourni aussi de nombreuses cartes non photographiées.
          Aurore Khahamyan chante régulièrement à la chorale.
          Ceci nous a été rapporté par Madame Pentecôte citée dans les remerciements.
          Madame Shart l'épouse du célèbre peintre Shart-Artignan, nous a fait savoir par téléphone combien elle avait apprécié cette manifestation.
          Elle n'avait pu se déplacer depuis Lamorlaye, car elle est très âgée maintenant.
          Elle avait reçu par courrier la plupart des textes et des images.
          Il en est de même pour Nadia Ispenian.
          Cette dernière est de la famille Kassapyan.
          Quant à elle, elle est âgée de 90 ans et elle demeure à Paris actuellement.
          Elle était arrivée à Arnouville à l'orphelinat des soeurs, à 24 ans, en 1948.
          Nous attendons avec impatience d'autres témoignages.

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