Voici la liste des différents maires qui furent à la tête de la Commune depuis 1789 : date à laquelle fut créée cette fonction.
Quelques précisions : Les premiers maires, appelés aussi édiles municipaux, étaient élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs contribuables payant une contribution au moins égale à trois jours de travail, dans la commune .
Etaient éligibles ceux qui payaient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail .
Bien sûr, les conditions d'élection des maires ont évolué au fil des ans...
DE-A | Noms et Prénoms | Renseignements Divers |
1789-1790 (10 juin) | Poiret Jean-Christophe | Elu membre du département de Versailles |
1790-8 frimaire an IV | Legendre Jean-Baptiste | 8 frimaire an IV, ou 28 novembre 1795 |
(Le calendrier républicain fut institué par la Convention nationale : pour les vrais révolutionnaires, l'Ancien Régime ne pouvait disparaître qu'avec l'abolition de l'ancienne ère .
Le mathématicien Romme, député du Puy-de-Dôme, présenta à la Convention un projet de décret modifiant le vieux calendrier grégorien et donnant à l'année "une division plus scientifique et plus en accord avec les mouvements célestes, les saisons et les traditions" .
Le poète, Fabre d'Eglantine, se réserva la partie pittoresque en choisissant pour les mois des noms aux résonnances harmonieuses, évocatrices des beautés de la nature.
Pour l'automne : vendémiaire, brumaire, frimaire.
Pour l'hiver : nivôse, pluviôse, ventôse.
Pour le printemps : germinal, floréal, prairial.
Pour l'été : messidor, thermidor, fructidor.
La Convention vota le décret instituant ce nouveau calendrier le 5 octobre 1793 . Mais les citoyens s'adaptèrent difficilement à ce nouveau calendrier dont les mois étaient divisés en 3 décades... (n'entrons pas dans tous les détails!).
Bonaparte rétablit l'ancien calendrier grégorien le 1er Janvier 1806 .
DE-A | Noms et Prénoms | Renseignements Divers |
8 frimaire an IV-11 prairial an V | Poiret Jean-Christophe | Soit du 28 nov. 1795 au 30 mai 1797 |
11 prairial an V-1818 | Fonder Pierre | Du 30 mai 1797 à 1818 |
1818-1830 | Comte Charles Henri de Machault | Fils de J.B. de Machault, qui fit construire notre Château |
1830-Mars 1832 | Guérand | mort en mars 1832 |
Mars 1832-Octobre 1832 | Langevin | mort en octobre 1832 |
1832-1846 | Remond Charles François | |
1846-1871 | Fontaine Félix | conseiller général |
1871-1899 | Fontaine Emile | |
1899-1929 | Bance Stanislas | mort en 1930 |
1929-1934 | Moitry Eugène | mort en 1934 |
1934-1934 | Cordier Paul | Fin du mandat de M.Moitry mort en 1948 |
4 Octobre 1934-1941 | Demusois Antoine | Arrêté en 39 par les Français, car député communiste, envoyé en Algérie |
17 Juillet 1941-1946 | Chaboussant Emile | Maire non élu, installé par l'Etat Français |
1945-1947 | Demusois Antoine | Qui retrouva son poste de maire |
1947-1971 | Mazurier Paul | Député Décédé en 1981 |
1971-1998 | Bigel Claude | Conseiller régional en mars 1992. Vice président du Syndicat du Croult. Il démissionna de son mandat de maire en juin 1998 . Décédé en octobre 2008 . |
1998-2015 | Aumas Michel | Élu maire et termina le mandat de M. Claude Bigel. Il était entré au Conseil Municipal dès 1971, lors d'un mandat de M. Mazurier . Aussi vice-président à Val de France. |
2015-2020 | Doll Pascal |
Si des erreurs se sont "glissées" dans ce récapitulatif des maires de la commune depuis 1789.
Et/ou si des précisions peuvent être apportées : Merci à nos lecteurs de nous les signaler par le biais des commentaires
Ce rappel historique des Maires d'Arnouville-lès-Gonesse nous montre combien cette ville importante de la région parisienne, sur les plans agricole, commercial, puis industriel, a eu des Maires incarnant les traditions françaises les plus fortes. Je citerai trois noms:
- Charles-Henri de Machault, inspiré par son père Jean-Baptiste, un des très grands ministres (garde des Sceaux) et contrôleur des finances de Louis XV, même s'il fut injustement parfois décrié,
- Le député communiste Antoine Demusois, qui récupéra son siège à la Libération, après que Vichy ait nommé "son homme", comme il l'a fait dans toute la France,
- Et plus récemment, le regretté Claude Bigel qui donna un nouvel élan à cette ville qui est en même temps un havre de paix, une "force moderne" et un carrefour de peuples qui se réunissent, même si leur passé, plus ou moins lointain, est dissemblable.