Les Journées Européennes du Patrimoine 2016 à Arnouville

Une fois restauré, le tableau sera présenté dans le salon du château et visible lors des visites guidées organisées par l'association "Loisirs Arts et Culture" et par "Arnouville et son Passé", en collaboration avec l'ITEP Pierre Male et l'Entraide Universitaire.

Dans son article, le journaliste Daniel Baduel nous relate fort bien l’acquisition de cette œuvre. Sachons également que la comtesse Choiseul-Daillecourt est la fille de Charles-Henri de Machault. Si cette dernière pouvait émettre un vœu, elle souhaiterait rejoindre son père au salon où se trouve déjà le piano de Fauré. Le député-maire de Sarcelles avait déjà donné de l’argent pour le faire réparer.

Au cours de l’après-midi du 17 septembre à 15h et le 18 septembre à 10h eurent lieu 2 visites guidées. Nous voulions attirer l’attention sur notre patrimoine historique. Le rendez-vous avait été fixé sur le parvis de l’église St-Denys.

Monsieur Watel décrivit cette dernière et incita les personnes présentes à assister au concert donné le même jour à 17h. Ainsi, de visu, elles pourraient la visiter intégralement.

Puis le groupe quitta le parvis de l’église "Jean-Baptiste de Machault". Il se dirigea vers l’Avenue de la République. A mi-parcours entre celle-ci et la fontaine se trouve, sur la gauche, un très grand bâtiment appelé "La Grange".

La Grande Seigneuriale de M.Poiret, maître de Poste
La Grange Seigneuriale de M.Poiret, maître de Poste

Aujourd’hui, elle est pratiquement inutilisée. Les fenêtres sont murées, pour éviter les intrusions. Jadis, c’était la ferme seigneuriale tenue par Monsieur Poiret. Il était également maître de Poste. Si nous pouvions monter au 1er étage de la "Grange", nous verrions une magnifique charpente du XVIIIe. Plus tard, Monsieur Poiret deviendra aussi maire de la ville.
Un peu plus loin, les personnes arrivèrent près de l’ancienne mairie.

Seconde école du bourg d'Arnouville
Seconde école du bourg d'Arnouville

Certes, celle-ci n’a plus son rôle initial.

En 1885, cet édifice avait été donné gratuitement par le maire de l’époque, Monsieur Fontaine, à la commune. Il devait servir d’école publique. Il fallait remplacer celle située au N°5 Rue de Paris, car trop vétuste. Un logement pour l’enseignant et le garde champêtre y était aussi prévu. Les constructions et aménagements ont coûté 50 000 Frs. Heureusement que M. et Mme Fontaine avaient fait don du bâtiment et terrain pour cette seconde école appelée celle du "Bourg".

Les visiteurs regardèrent ensuite vers la fontaine. Elle sert souvent le point de repère pour les personnes cherchant une rue.

Son pourtour est toujours très bien fleuri. Mais une mousse verdâtre se dépose progressivement sur les 3 vasques.

Une mousse débordante sort des vasques d'eau de la Fontaine
Une mousse débordante sort des vasques d'eau de la Fontaine

Il restait au groupe à aller jusqu’au cimetière.

Le Tombeau de la Famille de Machault-Choisel
Le Tombeau de la Famille de Machault-Choiseul

Ce tombeau est en cours de rénovation, comme l’atteste cette image.
Un petit rappel est-il nécessaire? Deux lettres sont entrelacées: "M" comme Machault et "C" comme Choiseul.

Pour terminer cette promenade, certaines personnes voulurent revenir au château. Elles souhaitaient se promener dans le parc. Elles désiraient également revoir le beau salon, où se sont souvent déroulées des manifestations. Revoir le piano de Fauré et l’endroit où serait bientôt accroché le tableau dont nous avons parlé tout au début de cet article, tel était pour elles une façon de bien finir cette visite, disons, historique de la ville.

Les visiteurs du parc, du salon, de la Chapelle, de L'Orangerie
Les visiteurs du parc, du salon, de la Chapelle, de L'Orangerie

Le lendemain, à l’Orangerie, Denis Watel projeta diverses cartes postales devant un nouveau public.
En voici quelques-unes, pour ne pas vous les citer toutes.

Notre conférencier émérite nous commente ces deux images. Il nous parle tout d’abord d’une ancienne vue générale du vieux pays. Et il nous rappelle l’histoire de la vraie grille de notre château. Cette dernière se trouve actuellement aux Vaux-de-Cernay.

Première promotion américaine des cours à la DCA
Première promotion américaine en cours à la DCA

Les personnes présentes remercient chaleureusement Monsieur Watel. Ce court aperçu d’anciennes photos locales n’est qu’une invitation à assister le samedi 26 novembre prochain à une projection de cartes postales d’Arnouville beaucoup plus importante.

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4 réflexions au sujet de “Les Journées Européennes du Patrimoine 2016 à Arnouville”

  1. Bonjour,
    Je pourrais mettre en titre de mon message, après avoir parcouru cet article et observé attentivement chaque photo, ceci :

    - Atavisme familial ?

    Pourquoi? Parce-que Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville a perdu le P de son prénom sur la plaque du parvis de l'église.

    Son fils Charles Henri de Machault a perdu le L de son nom sur la plaque des maires à l'entrée de la salle du conseil de la mairie principale.

    Pourtant, aucun des deux n'a eu affaire avec "Madame" la guillotine pendant la Révolution française...

    Louis-Charles de Machault d'Arnouville, leur père et grand-père était, il est vrai, surnommé Machault coupe-tête !

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    • Bonjour Thomas,
      Vous nous avez dit, en aparté, être un ancien élève de l'école du BOURG.
      Votre enseignant devait s'appeler M.Blondelle.
      Aimiez-vous ses belles moustaches?
      Comme tous les grands garçons de la classe, vous deviez porter une blouse noire, l'uniforme de l'époque.
      Etiez-vous un bon élève?
      Nous le supposons, puisque vous avez cherché, dans le dictionnaire, le mot guillotine.
      A côté de ce terme, vous avez lu la définition: Appareil inventé par Joseph Ignace Guillotin.
      Ce médecin disait: "Avec ma machine, je vous fais sauter la tête en un clin d'oeil, et vous ne souffrez point!"
      Bien sûr, cela se passait pendant la révolution française.
      Une chanson avait même été composée et nous vous en livrons un court extrait.
      "Guillotin
      Qui s'apprête,
      Consulte gens de métier
      Barnave et Chapelier,
      Même le Coupe-tête.
      Et sa main
      Fait soudain
      La machine,
      Qui simplement nous tuera
      Et que l'on nommera
      Guillotine."
      Votre enseignant vous a certainement indiqué 2 autres surnoms: "Le grand rasoir national" ou encore "Le moulin à silence".
      Pour terminer, il est bon de rappeler que les noms propres n'ont pas d'orthographe.
      Alors, jeune homme, cessez de vous lamenter ...pour 2 petites fautes de frappe!

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      • Bonjour Madame,
        Les moustaches de M.Blondelle allaient avec le personnage, strict, sévère, en résumé un instituteur de l'époque. Il était là pour nous instruire.
        Pour revenir au sujet de mon commentaire, qui n'était point une lamentation, juste une gentille remarque, sans dictionnaire, mais faite par un passionné de la révolution française, de notre histoire. L'orthographe et les noms propres, ce que vous citez, n'est qu'une règle populaire, non officielle.
        Les noms patronymiques ont la réputation de n’avoir aucune orthographe. La graphie des noms patronymiques, et d’ailleurs de tous les autres noms propres, semble n’obéir à aucune règle particulière, ce qui pourrait ainsi Iaisser croire que les noms propres n’ont, en effet, pas d’orthographe.

        Tant est si bien qu’il est difficile de comprendre pourquoi, par exemple, il y a autant de noms patronymiques proches écrits si différemment : ce sont souvent des erreurs de retranscription dans les registres ou des différences de patois ou de langue d’une région à l’autre qui peuvent aujourd’hui expliquer les homonymies ou les noms dérivés. Mais il est réducteur de penser que les noms patronymiques n’ont pas d’orthographe pour autant, d’ailleurs, l’état civil est le garant de la bonne transmission et de la bonne graphie des noms. Sinon, il serait beaucoup plus aisé de changer de nom, et on pourrait le faire à sa guise, ce qui est loin d’être le cas.

        Bien à vous

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