Garbis,Shekher et son école

Shekher est un village d'Azerbaïdjan.

"Il faut que les enfants d'Artsakh reçoivent une éducation convenable, car l'avenir du pays est entre leurs mains" déclarait Garbis Nigoghossian, lors d'une de ses visites à Shekher.

Tels étaient les propos de ce bienfaiteur. Pour lui, l’instruction pour les enfants est primordiale. Ce sont les futurs citoyens de demain, comme chacun le sait.
Mais des belles photos que vous allez voir, il ne reste absolument plus rien, de nos jours. Tout a été détruit, saccagé et brûlé.

Remontons un peu le fil du temps. En effet, c'est dans ce petit village de 500 habitants, à 15 km de la capitale Stepanakert, qu'en 2002, M. Nigoghossian  avait construit cette belle école de 135 élèves. Shekher avait été choisi par hasard, parmi d’autres localités.

Il ne s’agissait pas de garder la vieille bâtisse et l’ancien matériel. Il convenait de tout refaire et même d’être à la pointe du progrès. L’inauguration de cette école était très attendue. Sur ce bandeau à fond rouge, nous pouvons lire "pari kalousd" ce qui signifie "Bienvenue".

Ouverture très attendue de l'école.
Une ouverture très attendue.

La façade belle et fière n’était pas comme celles des centaines d’autres écoles, tristes et grises que nous pouvions encore voir jadis dans l’Artsakh. Celle-ci est  différente, bien blanche et bien propre. Ce qui nous montre qu’elle a été récemment construite, grâce à la générosité des bienfaiteurs de France, les époux Nicole et Garbis Nigoghossian, en 2002. Leurs noms sont gravés sur une plaque en marbre scellée sur la façade à gauche de l’entrée.

La belle façade de l'école.
La belle façade de l'école.

Une autre plaque rappelle le nom des parents de Garbis "Nigoghos et Herminé Nigoghossian" avec leurs visages reproduits, sur une plaque de marbre, pour rappeler que depuis les rives de France, leur fils Garbis a construit, en leur mémoire cette école qui porte leur nom, dans ce petit village. Leur destinée, comme celle des milliers d’Arméniens, a été tracée sur les chemins de l’exil pour sauver leur vie du génocide perpétré par le gouvernement des jeunes turcs au pouvoir à cette époque.

Ils sont inscrits sur le fronton de l'école.
Ils sont inscrits sur le fronton de l'école.

Voici une vue de l’extérieur de l’école avec sa cour de récréation où peuvent jouer les enfants.

La cour de recréation
Les élèves ont une belle cour pour jouer.

Il fallait aussi meubler les salles de classes.

L'intérieur d'une salle de classe
Le mobilier est arrivé

Le matériel indispensable arriva bien vite.

Du matériel indispensable pour les élèves
Du matériel pour bien travailler
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