Une sortie d'histoire à Compiègne

Le groupe d'Arnouville en visite au musée de l'Armistice

Une sortie à Compiègne

Le dimanche 18 octobre 2015. Nous partions pour une belle sortie en direction de Compiègne.
Voici tout le circuit prévu pour cette journée:
09h00 - Rendez-vous au square devant l'école maternelle Anna Fabre. (covoiturage)
10h00 - Mémorial de l'internement et de la déportation de Royallieu. (Compiègne)
12h00 - Proposition de repas au restaurant Les Trois Brasseurs à Jaux (Spécialités du Nord et de l'Alsace), d'autres restaurants possibles à proximité, au choix.
14h00 - Visite du Château de Compiègne.
16h30 - La Clairière de Rethondes (wagon et musée de l'Armistice).

Le Jour-J ,comme convenu à 9 heures,  les personnes inscrites se sont retrouvées à l’endroit indiqué. Nous étions 7 au total pour monter dans 2 voitures.
A 9 heures 30, nous prenions la direction de Compiègne.
Notre premier arrêt fut pour ce lieu très intéressant.

Tickets d'entrée à prendre

Le mémorial de l’internement et de la déportation.
De l’ancien camp, construit en 1913, ne sont conservés que 3 bâtiments.
Des expositions sont faites à l’intérieur.
Une frise retrace l’histoire de la 2e Guerre mondiale. Elle est accompagnée de nombreuses images. Il suffit de lire les inscriptions pour les comprendre. Des documents originaux et de véritables témoignages viennent compléter le tout.

Royallieu - Hôpital Militaire

La publication, en 2008, de la première étude historique réalisée sur le camp d'internement de Royallieu, a enfin permis d'établir et de faire connaître son histoire. Jusqu'ici peu connu, ce camp fut pourtant l'un des plus importants rouages du système totalitaire et génocidaire sur le sol français pendant la guerre.

Plus de 54 000 résistants, militants syndicaux et politiques, civils raflés, Juifs y ont été internés.
50 000 d'entre eux ont été déportés dans les camps de concentration et d'extermination de :
d'Auschwitz, Ravensbrück, Buchenwald, Dachau, Sachsenhausen, de Mauthausen et de Neuengamme.
Le Frontstalag 122 s'est caractérisé notamment par l'internement et la déportation des "politiques" et personnalités "otages" : communistes, syndicalistes, résistants et civils.
Le camp C, ou le camp juif, tenu au secret, était déjà, vu les conditions d'internement qui y régnaient, un lieu d'extermination par la faim et la maladie.
L’obsédant espoir des prisonniers est de s’évader avant leur déportation. Nombreux furent ceux qui essayèrent, mais peu y sont parvenus.

Le début du tunnel en vue de l'évasion

L’évasion la plus connue se produit le 22 juin 1942. Ce jour là, 19 communistes ont pu fuir par un tunnel de 48 mètres de long, creusé des semaines durant. Onze d’entre eux ne seront jamais repris. L’évasion fait grand bruit dans le camp et à l’extérieur. Le Général von Stulpnagel, commandant militaire en France, vient enquêter et annoncer des mesures de représailles.
D’autres trouvèrent les moyens de s’échapper de leur univers carcéral. Ainsi, un détenu anonyme raconte l’un de ses instants " d’évasion ": " Je n’avais jamais vu que les nuages étaient si beaux avec leur architecture toujours recommencée, leurs coloris si nuancés. Nous ne savions pas encore que les ciels d’Allemagne sont toujours gris, comme le reflet de la tristesse sur la terre."

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