Pierre Brossolette - Héros de la Résistance

Pierre Brossolette au Panthéon

Pierre Brossolette

Sa biographie

Pierre Brossolette est né à Paris le 25 juin 1903, il y décède le 22 mars 1944.

Ses origines

Il est le fils de Léon Brossolette, inspecteur de l'enseignement primaire et grand défenseur de l'enseignement laïque du XXe siècle.

Sa carrière politique:

Pierre Brossolette est un journaliste et un homme politique socialiste. Il est membre de la Ligue des droits de l'Homme , de la Ligue internationale contre l'antisémitisme. C'est d'abord un fervent défenseur des idéaux pacifistes et européens. Mais ses idées évoluent lorsqu'il prend conscience de la menace nazie et celle d'une guerre qui lui paraissent inévitables.

Sa résistance

Pierre Brossolette rejoint l'armée au début de la Seconde Guerre mondiale. Il est décoré entre autres, de la Croix de Guerre 1939-1945. Hostile au régime de Vichy, il rejoint le Groupe du musée de l'Homme, écrit le dernier numéro du journal "Résistance" et échappe de peu à son démantèlement. Après sa rencontre avec le Colonel Rémy, il devient chef de la section presse et propagande, sous le nom de "Pedro", parce que selon le Colonel Rémy, son regard avait "quelque chose" d'espagnol.

Interdiction lui est donnée d'enseigner. Alors pour s'occuper, il tient avec son épouse une librairie russe à Paris. Une façon d'être un lieu de rencontres et de "boîte aux lettres" pour les résistants. Puis Pierre Brossolette se rend à Londres en avril 1942, pour rencontrer Charles de Gaulle. Il travaille alors pour les services secrets de la France Libre. Il est un porte-voix sur la BBC.

Sa librairie deux fois perquisitionnée par les allemands en juillet 1942, il vend cette dernière et se rend à Gibraltar. Il est parachuté en France à trois reprises. La seconde fois avec André Dewavrin, alias le colonel Passy.

Son arrestation

Pierre Brossolette échappe à plusieurs arrestations. Mais le 3 février 1944, partant de l'Île-Tudy, il fait naufrage avec son ami, à cause du mauvais temps et arrive à la Pointe du Raz. Il est accueilli par la résistance locale. Mais au cours d'un barrage de routine, près d'Audierne, il est contrôlé par un poste volant de la Wehrmacht et conduit en prison à Rennes, siège de la Kommandantur locale. Plusieurs semaines se passent sans qu'il soit démasqué. Mais son identité est découverte à la suite d'une imprudence  de la part de la Délégation générale à Paris, à cause d'un rapport semi-codé. Son évasion prévue de la prison de Rennes avorte alors.

Sa mort

Afin de le faire parler, on torture Pierre Brossolette. Le 22 mars 1944, il profite de la pause du déjeuner de son gardien. On raconte qu'il se serait levé de sa chaise, menotté dans le dos, qu'il aurait ouvert la fenêtre de la chambre ou il était retenu. Il aurait sauté du 4e étage pour tomber devant l'entrée de l'immeuble. Gravement blessé, il succombe à 22 heures à l'hôpital de la Salpêtrière, mais sans avoir parlé. Le 24 mars, il est incinéré au cimetière de Père Lachaise, où ses cendres sont conservés avec celles d'un autre résistant.

"Liberté de choisir jusqu'au bout, y compris sa propre fin".

A Arnouville, la Rue "Pierre Brossolette" rejoint la Rue "Saint-Just" et la Rue "Jean Jaurès".

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